« La nouvelle exposition temporaire du Bois Juquaud vous conte l’histoire d’Armandine Gandemer, dernière occupante de cet habitat traditionnel du marais breton vendéen fait de terre et de roseaux. Pour cette exposition, Armandine nous est présentée au travers de son enfance et de sa jeunesse en pays maraîchin (Fin XIXe – Début XXe siècle). »

La réalisation de l’exposition s’est faite avec le concours précieux des bénévoles de l’Association des Amis de la Bourrine du bois Juquaud en partenariat avec la commune de St-Hilaire-De-Riez

Avril 2016

La déambulation du public dans l’espace d’exposition
Le visiteur suit un parcours concentrique mêlant l’histoire de cette petite maraîchine et le quotidien des maraîchins de cet « entre-deux » siècles. Sont ainsi abordés le baptême, l’enfance partagée entre l’école et les travaux agricoles, les veillées, la communion, les sorties du dimanche, l’éducation et la morale.

 

Sur le site
Une dizaine de panneaux illustrés présente les plantes typiques du marais vendéen juxtaposant patois maraîchin et français.

silhouettes d’écoliers (d’après une illustration de Juliette Chaux-Mazé)

Décembre 2015

Présentation de l’esquisse scénographique

La conception de la scénographie s’est appuyée en partie sur la fiction de Marie-France Thiery Bertaud, « Il était une fois Armandine » commandée pour l’occasion.

La symbolique de l’arbre
s’est imposée pour faire coexister l’enfance d’Armandine Gandemer et le
début du XIX ème siècle. Le portraît de cette jeune maraîchine devient
le témoignage de l’Histoire locale.
L’arbre, pièce centrale est tour à tour l’arbre généalogique, l’arbre de
la ferme, l’arbre de la place du village ou l’arbre de la cour d’école.
Il raconte la réalité de l’Histoire en reconstituant un pan de décor
dans l’esprit fin XIXème, début XXème.

Les éléments
Autour de celui-ci gravite l’histoire d’Armandine par bribes,
enserrée dans des « médaillons » suspendus aux murs. Ils rythment,
par leur présence, les parois de la salle d’exposition. Trois profils
d’arbres viennent compléter ce paysage à la frontière entre le conte
et la réalité représentée en « raccourci » avec la reconstitution d’une
vitrine du début du XXème siècle. Enfin, une grande carte textile recense les divers quartiers de St-Hilaire-de-Riez qu’Armandine a connu.